De retour d’un petit bol d’air, les yeux un peu touchés par le pollen et la tête pleine d’images fleuries, je repense à mes conversations de ce week-end avec la famille. Mon petit frère m’expliquait que, malgré son job actuel qui lui plait assez bien, il était toujours ouvert à de nouvelles opportunités…
Quand on y pense, choisir et obtenir un job qui nous convient, c’est un peu comme chercher et trouver un partenaire de vie : c’est pas simple pour tout le monde, on a chacun sa propre recette et ça prend plus de temps à certains de trouver « le bon »… On cherche un feeling, voire un peu de magie, on veut tomber sur des caractéristiques qui nous plaisent (« physiques » ou personnalité, objectifs financiers et/ou géographiques), on a envie que les attentes correspondent à notre profil, même si on peut être ouvert à de nouvelles choses… Notre entourage peut ne pas cautionner notre choix…
Mais le plus gros problème, c’est que tous les interlocuteurs ne sont pas forcément prêts à voir au-delà d’une apparence ou d’un diplôme spécifique… En effet, si certains peuvent s’étonner du caractère d’une personne physiquement « belle » ou « moche », celle-ci n’a pas toujours la chance de montrer ce qu’elle vaut… Après tout, on n’est pas les seuls à choisir un métier, c’est aussi les patrons qui décident - ou non - de s’entretenir avec nous et de nous embaucher ! Je vous avoue que le fait d’avoir deux masters dans des domaines très précis m’a d’ailleurs plusieurs fois desservi… Les ressources humaines ont souvent recalé mon diplôme sur base de l’intitulé.
Un profil « atypique » ne trouve donc pas facilement chaussure à son pied, que ce soit sur le plan du couple ou de la carrière… Un conseil : faites-vous connaître, cherchez à amasser de l’expérience autrement et soyez patient. Et surtout, sachez ce que vous voulez.
Comme la plupart des gens, mes premiers critères de sélection « emploi » étaient simples : quelque chose que je sais faire (ou que je peux apprendre) et pour lequel je peux être rémunérée suffisamment. Vu mon profil, travailler en intérim et en freelance était donc pratique. Avec l’un, j’étais ravie sur le plan social, j’appréciais le job mais ça ne me faisait pas vibrer… Et avec l’autre, j’avais cette passion mais j’étais parfois fort isolée des gens, ce qui a commencé à me peser après quelques années.
J’ai donc ajouté deux critères : le côté inspirant et les interactions sociales. Le résultat ? Quand je me trouve dans une boîte comme Inside Communication où tous mes critères sont rencontrés, je ne me pose plus de questions.
Vous allez rire, mais j’ai aussi identifié des critères particuliers avant de m’engager avec mon compagnon. Je vous passe les détails, mais la demoiselle un peu fleur bleue que je suis avait besoin que l’amour ne soit pas le seul critère…
Alors, je ne parle pas d’un aspect que beaucoup considèrent important - la stabilité -, mais c’est un peu ce qui m’a permis de créer cette chronique…
Autre point commun entre les partenaires de vie et les postes que l’on peut obtenir : ils ont leurs « qualités » et leurs « défauts »… Rien n’est jamais tout rose, il faut apprendre à composer avec les éventuels désaccords et malentendus que l’on a dans toutes relations.
Dernière note, que je trouve comique dans ce parallèle emploi/amour, c’est un concept américain, celui de « work wife » et « work husband », qui décrit une belle complémentarité entre collègues.
Voilà, chers lecteurs, alors Love your job!
La suite au prochain épisode…
Chronique d’une Sans Emploi Fixe par Hélène Déom | pour L’Info de la Région 2021 | SEMAINE 22